La chiropratique et le ‘coup du lapin’ 

WhiplashSchleudertrauma
La cause la plus fréquente du «coup du lapin » (distorsion des vertèbres cervicales) est l’accident de voiture. Lors du choc soudain par l'avant, le corps se déplace violemment. La tête, obéissant à la «loi de l'inertie», suit le corps avec un retard et le dépasse lorsque celui-ci est arrêté, provocant un «coup de fouet». Ceci expose la colonne cervicale à une énorme tension et peut occasionner des lésions graves. Les accidents liés au sport induisent, eux aussi, souvent ce fameux « coup du lapin». Les dégâts peuvent être très importants et fortement réduire la qualité de vie. Aujourd'hui, on sait que ces collisions en apparence bénignes peuvent causer de graves lésions. Le chiropraticien prend le « coup du lapin » très au sérieux.

Le diagnostic
Les muscles, les tendons, les ligaments, les os, les nerfs et les vaisseaux sanguins de la colonne cervicale peuvent être endommagés lors d’un « coup du lapin ». D’une légère crispation musculaire à une lésion vitale, tout est envisageable. Dans de nombreux cas, des articulations de la colonne cervicale restent bloquées.
Souvent, les symptômes se manifestent tout de suite après l’accident et s’estompent après environ six semaines. Mais ils peuvent également se manifester plus tard, après plusieurs heures, voire quelques semaines, ils comprennent des maux de tête, des vertiges, une somnolence, des troubles de la concentration, une perte de sensibilité ainsi que des restrictions de mouvement ainsi que des douleurs à la nuque parfois importantes.

Le traitement
Le traitement vise à rétablir la fonction de la colonne cervicale et d’éviter que se développent des conséquences dommageables pour la colonne vertébrale. Le suivi chiropratique est particulièrement bien indiqué pour ces situations.
Dans la phase aiguë, le port d’un col en mousse (minerve) peut être indiqué pour une courte durée. Ceci permet de soulager la colonne cervicale et de calmer les irritations.
Le début du traitement commence toujours en douceur, par des mobilisations légères. Après la phase aiguë, le cas échéant, il débloque les articulations vertébrales. Immédiatement après un accident les lésions sont parfois silencieuses, il est donc conseillé de se faire immédiatement examiner par un chiropraticien.

Prévenir vaut mieux….
Il est nécessaire d’adapter l’appuie-tête à chacun pour une protection maximale même lors d’impacts légers. La distance entre l’arrière de la tête et l'appuie-tête ne doit pas dépasser quelques centimètres. Le bord supérieur de l'appuie-tête doit être à la hauteur du haut de la tête. Les appuie-têtes actifs, qui s’avance vers la tête lors d’impacts ont démontré leur utilité.

Lors d’une collision imminente, les meilleurs réflexes est de presser tout le corps contre le dossier du siège, maintenir la tête droite et l’appuyer fortement contre l’appuie-tête tout en contractant tous ses muscles.

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